dimanche 10 mars 2002

Lingettes, bon plan ou coup de bluff ?

Les lingettes :  
Bon plan ou coup de bluff ?
Elles dégraissent, tonifient, protègent, hydratent, purifient, chassent mauvaises odeurs et bactéries, anéantissent taches, vernis, poussière, saleté, fond de teint, pipi et compagnie, rafraîchissent pieds, aisselles et zones secrètes. . . En un seul geste. À en croire leurs étiquettes, ces satanées lingettes feraient presque des miracles. Alors, accessoire révolutionnaire ou gadget débile ? 
À tel point qu’on se croirait dans le secteur puériculture, où elles font partie du décor depuis belle lurette. On a vraiment l’impression que tous les pékins de l’Hexagone – ou presque – ont leur lingette. Seuls épargnés – mais sans doute pas pour longtemps-, les hommes qui, à part revigorer des pieds fatigués ou astiquer le capot de leur voiture, n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent. Les femmes, en revanche, ne savent plus où donner du porte-monnaie. 
Entre les lingettes destinées à décrotter les fesses du petit dernier, désormais déclinées en mille et une versions - nomades ou sédentaires, fines ou épaisses, au calendula ou à l’aloe vera, peaux sensibles ou normales -, les démaquillantes, les déodorantes, les dissolvantes, les rafraîchissantes, les ménagères, les spéciales W-C, les multi-usages et celles qui ne servent à rien… Il y a de quoi devenir chèvre ! La Droguerie Montoise a fait le tri dans ce marché en pleine explosion, pour toutes les paumées qui, à force d’hésiter entre le paquet à 20,60 FF et celui à 21,10 FF, finissent par repartir bredouilles. Ou, à l’inverse, chargées de soi-disant super lingettes qu’elles n’utiliseront jamais. Une revue de marques, à lire d’urgence, pour suivre la tendance. 
Le B.A.BA de la lingette 
Son principe ? Bête comme chou : un rectangle de tissu plus ou moins élastique, en moyenne de 20 cm x 18 cm, imbibé d’une monodose de produit, à usage unique. Mode d’emploi, similaire à celui du Kleenex : on prend, on nettoie, on jette. Pratique et rapide, la lingette se trimbale facilement et évite de sortir tout un attirail pour s’enlever le rouge à lèvres ou débarrasser le pare-brise d’une crotte de pigeon. Après, il faut choisir entre plusieurs types d’emballages. Entre les boîtes en plastique rigide, plus chères mais qui se referment bien, les paquets mous avec un pop up system - entendez une fermeture hermétique - ou une simple languette autocollante, les recharges, molles également, et les étuis de lingettes en sachet individuel, à emporter partout (Nivéa Déodorant, Scholl Fresh pour les pieds, Gemey dissolvant à ongles, Femfresh pour la toilette intime, Eau Ecarlate pour détacher es vêtements), c’est un casse-tête. Sans parler du format, qui peut aller de ,quatre à quatre-vingts lingettes… 
Enfin, si elles ont littéralement envahi les grandes surfaces, on en trouve aussi quelques spécimens dans les pharmacies (sous les marques Roc, Neutrogena et Bio Derma pour démaquiller , Klorane et Mustela pour les bébés, Bacti Control pour les mains et objets sales) et dans les bazars branchés (Domestos, etc.). Côté parfumerie, c’est encore timide, bien que la lingette démaquillante Pureness, une pure merveille 100 % coton signée Shiseido - qui vaut son pesant d’or -, vienne de souffler sa première bougie. 
Des bébés à la cosmétique, vive le nomadisme ! 
Pour la petite histoire, la première lingette française remonte à 1980. Calinette s’achetait en pharmacie et, vu sa finesse, servait plus à débarbouiller parents et enfants qu’à changer les nourrissons. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts. En 1996, Pampers prend d’assaut la grande distribution avec des modèles épais pour bébés, suivi l’année suivante par ses concurrents. Aujourd’hui, plus une jeune maman active et baladeuse ne boude ces lingettes miracle, surtout en voyage. D’autant que 80 % des pédiatres les tolèrent. Des fesses du bébé au visage de sa mère, il n’y avait qu’un pas. 
Sur les traces de l’Espagne et du Royaume-Uni, c’est Diadermine, en 1998, qui sort la première lingette démaquillante française, rapidement imitée par les autres marques de cosmétique de grande diffusion, y compris les distributeurs. Hugues Pitre, chef de groupe marketing de la ligne de soins Evian Affinity, confirme : " Ça va dans le sens des produits rapides et nomades,  qui explosent dans toute l’Europe. En France, les lingettes représentent 22 % du marché des démaquillants et 2001 affiche une croissance de 40 %. En plus, l’obstacle du prix est en train de disparaître et on travaille sur la qualité d’imprégnation du tissu et sur la fermeture du paquet. " C’est tout juste si, maintenant, on ose partir en week-end avec son lait et ses petits cotons, de peur de paraître has been. Autre concept, venu des Etats-Unis, les lingettes sèches, à utiliser avec de l’eau, signées Dove. Moins pratiques, mais pourquoi pas ? 
Coup de bluff sur le ménage ? 
Ce n’est pas parce qu’on a dans son placard une collection de lingettes plus spécialisées les unes que les autres, qu’on peut faire une croix sur les bidons de produits d’entretien, tout aussi nombreux et spécialisés, et sur les balais, éponges, chiffons, et autres supports traditionnels. 
En effet, à moins d’habiter une studette de 12 m2, la lingette ménagère, apparue en France au printemps 1999 avec Monsieur Propre, n’est qu’une solution d’appoint. Mais une solution d’appoint intelligente. Florence de Robien, chef de groupe marketing d’Ajax, n’a pas résisté à suivre la mouvance, et a lancé cette année, coup sur coup, des lingettes antibactériennes, des parfumées aux fleurs, et des spéciales vitres : " Ce sont des produits de complément, à utiliser entre deux grands ménages sur des surfaces qui se salissent plus facilement, comme un écran de télé ou d’ordinateur poussiéreux, un miroir plein de traces ou une table basse après un apéro. " 
Mises à part les nouvelles Swiffer Wet, de 2 à 3 FF pièce, pour les sols, inutile d’envisager de faire à fond votre fermette à coups de lingette. Autre tendance : les recharges, c’est-à-dire les paquets mous, ont nettement plus de succès que les boîtes dures, plus coûteuses et encombrantes, qui ne représentent que 18 % du marché. Mais attention, il est impératif de refermer la languette, au risque de retrouver des petits bouts d’intissé tout recroquevillés. Enfin, dernier conseil, planquez-les, sans en par1er à votre femme de ménage, car quand on y a goûté, on ne peut plus s’en passer… 
Le prix du coup de lingette :
Se démaquiller : entre 50 centimes et 1,30 FF en supermarché, jusqu’à 1,70 FF la lingette vendue en pharmacie ou parapharmacie, et 3,00 FF en parfumerie.
Changer bébé : de 30 centimes en supermarché à 70 centimes en pharmacie. Comptez le double ou le triple pour une couche bien remplie, soit jusqu’à 2,10 FF !
Détacher un vêtement : de 1,30 FF à 3,00 FF.
Dégraisser un plan de travail : entre 25 centimes et 45 centimes.
Nettoyer la cuvette des toilettes : 60 centimes.
Faire les vitres : 70 centimes côté intérieur, 70 centimes côté extérieur.
Dépoussiérer un meuble d’appoint en bois : 80 centimes.
Décrasser un pare-choc de voiture : 5,40 FF.
Enlever du vernis à ongles : 2,45 FF.
Soulager des pieds fatigués ou échauffés : 5,10 FF.
Eviter les coups de soleil : 3,00 FF.
- Enquête réalisée par Diane de MONTEYNARD pour la revue mensuelle ATMOSPHÈRES d’Octobre 2001 – rubrique “Tendance”. (Les prix cités ont été relevés en septembre 2001 chez Carrefour et Monoprix) -


L’offre de la Droguerie Montoise :
0,12 euros la lingette professionnelle impregnée de grand format 60 X 30 cm, remplaçant avec beaucoup de talent la SWIFFER WET pour nettoyer vos sols, idéale pour essuyer les surfaces lisses sans produit, les écrans de télé ou d’ordinateur etc.
Vendue en paquet de large et souple de 50 unités pour 7,47 €uros T.T.C., la Droguerie Montoise a choisi simplicité d’offre et efficacité, tout en offrant l’économie ! 
N’oublions pas que dans le domaine de l’essuyage, de nombreuses autres découvertes et progrès industriels ont permis l’apparition de nouveaux moyens d’essuyage très techniques, plus ou moins luxueux mais restant économiques à l’usage :
Lavettes MAXITROU (lavables une vingtaine de fois !), Microfibres 3M ou dérivées, intissés techniques, tissus enduits spécialisés (cuivre, argent, fer à repasser...),  VILEDA vitres Professionel.... proposés pour vous par la Droguerie Montoise.

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