vendredi 27 septembre 2002

Les Insectes, Passez l'été sans eux.

Les Insectes, Passez l'été sans eux.
L’été est le moment idéal pour les activités de plein air. C’est aussi la période de l’année où prolifèrent toutes sortes d’insectes qui nous empêchent de profiter pleinement de cette période si agréable.

Les insectes volants : la mouche, le moustique

De l’ordre des diptères et de la famille des muscidae, la mouche est un insecte sombre aux corps trapu et court de 7 à 8 mm. Les yeux sont rouges, proéminents et à facettes. Une seule paire d’ailes sert à la propulsion de l’animal. Elle a colonisé toutes les régions du monde où vit l’homme, dans son habitation. Elle fait son marché sur le compost, le fumier, la mare des canards… elle apprécie aussi les fleurs jaunes. Les réserves accumulées au stade larvaire suffisent à maintenir l’adulte en vie. L’apport en sucre est pris sous formes diverses : nectar, pollen, miellat, lait, liquide sucré, viande, fruit…Pour se nourrir, elle sort sa trompe du type aspirateur qui se replie au repos, et ses labelles sur la surface des aliments. Elle a un odorat très développé et peut détecter une très forte odeur à plusieurs kilomètres. La reproduction a lieu l’été, où les conditions sont les plus favorables dans des milieux chauds et humides. La mouche est présente de mars à mi-novembre sous différentes formes. Il en existe une infinie variété. Elles sont plus ou moins nuisibles. Elles ont aussi leur utilité pour la pollinisation, la transformation des déchets organiques en humus, interviennent dans le processus de vinification, sans parler de leur rôle clé dans la chaîne biologique.
Le moustique comprend, comme chez tous les insectes diptères, 3 périodes :
- la larve (période de croissance), - la nymphe (moins mobile) - l’adulte (période de reproduction sans croissance).Insecte à abdomen allongé et à longues pattes fragiles dont la femelle pique la peau des êtres humains et des animaux pour se nourrir de leur sang. La larve de moustique est détritivore et utilise de l’oxygène atmosphérique grâce à un siphon. La nymphe de moustique a une fourme globuleuse. Le mâle se nourrit du nectar des fleurs. Les femelles adultes sont hématophages (buveuses de sang). Une fois rassasiées et fécondées, elles pondent sur l’eau. Le moustique ordinaire est le cousin, l’anophèle est un moustique qui transmet les microbes et le paludisme.
Les insectes volants : la guêpe, le frelon

Les guêpes sont des insectes sociaux dont le nid réalisé en papier en forme de boule irrégulière peut en abriter plusieurs centaines. Attirées par la présence de sucre et de viande pour l’élevage de leurs larves, les guêpes sont en fait des prédateurs très utiles de chenilles et autres insectes. Insectes de 2 cm environ, à abdomen annelé de jaune et de noir, elles piquent pour se défendre avec leur dard plutôt lisse qu’elles peuvent retirer de l’endroit de la piqûre.
Le frelon est un des plus grands insectes volants, jusqu’à 5cm.L’abdomen est jaune et de noir, le thorax est essentiellement de couleur beige. Ses antennes sont courtes, détachées du reste du corps. La tête est grosse et les yeux allongés, composés de milliers de facettes. Il peut possède deux paires d’ailes qui lui permettent d’atteindre des vitesses de 21.6 km/h. Le frelon se nourrit de fruits, de sève, d’insectes et d’autres matières carnées. Son nid est fait de carton mâché avec du bois pourri, souvent volumineux, suspendu dans un grenier, sous un toit ou dans un arbre mort. Une colonie se compose d’une centaine d’individus, d’une reine qui peut pondre jusqu’à 3000 œufs dans sa vie. La piqûre du frelon est très douloureuse et la grande quantité de venin inoculée peut la rendre extrêmement dangereuse.
Mite, petit papillon dont les chenilles dévorent la laine et peuvent endommager les vêtements, les tapis, les fourrures et même les tissus en coton. Ils peuvent atteindre 20mm. L’espèce commune est jaune grisâtre ou marron, les ailes antérieures ornées de points marron foncé. Les chenilles de la mite des tapis vivent dans des galeries sinueuses constituées de morceaux de tapis ou tissus assemblés avec la soie qu’elles sécrètent. Les mites appartiennent à un groupe de petits papillons au sein duquel elles forment une famille. Il existe la mite commune et la mite des tapis.
Les insectes rampants : les blattes

Il existe plusieurs sortes de blattes ou encore cafards. On les rencontrent dans différents endroits comme les cuisines, les boulangeries, magasins alimentations, hôtels, hôpitaux, navires… Les blattes ne fréquentent pas uniquement les logements vétustes, on les rencontrent aussi dans les vides-ordures, gaines de ventilation ou canalisation. Elles dégagent une odeur fort désagréable et courent très vite. La croissance larvaire dure 6 mois environ. Les larves subissent 6 mues. Ils se reproduisent très vite, entre 70 000 et 100 000 descendants par an si les conditions sont réunies.
Les insectes rampants : la fourmi

De la famille des hyménoptères, la fourmi est un insecte vivant en société dans un nid appelé fourmilière. Elles ont les organismes les plus abondants sur terre. Ces insectes font preuve d’une résistance extraordinaire à nombreuses pollutions telles que l’irradiation radioactive, les pollutions industrielles, l’immersion de plusieurs dans l’eau et possèdent une grande faculté d’adaptation. La société des fourmis comportent 3 types d’individus : les mâles, les femelles fertiles (reines et les femelles stériles (ouvrières). Le corps de la fourmi comporte trois parties principales : la tête, le thorax et l’abdomen. La tête porte une paire d’antennes de forme coudée et des mandibules très robustes qui lui permettent de casser et couper bois, graines … Les reines pondent plusieurs milliers d’œufs au cours de leur vie. Le thorax et l’abdomen sont séparés par un pédoncule. Chez certaines espèces, l’abdomen de termine par un aiguillon dont la piqûre peut être douloureuse. La société des fourmis est très structuré aussi bien dans leur comportement, leur rôle que dans leur anatomie.
Les insectes rampants : la puce, l'araignée

La puce est un insecte aptère (sans ailes) de petite taille, suceur de sang (hommes, mammifères et quelques oiseaux). Elles pondent les œufs sur les tapis, les rideaux, les ordures et dans une infinité d’autres endroits favorables à leur développement. Les œufs éclosent après six à douze jours et donnent naissances à des larves dotées de pièces buccales piqueuses. Une puce adulte peut mesurer plus de 3 mm de long . Il existe plusieurs espèces de puces. La plus commune est la puce que l’on trouve sur les humains, les animaux, le bétail. Les puces sont l’hôte intermédiaire du ver solitaire, de la peste, de l’eczéma des chiens…
Appartenant à la famille des arachnides, l’araignée est un animal à huit pattes. Elles sont porteuses d’appendices antérieures munis d’un crochet et de glandes venimeuses. Elles tissent une toile qui sert à capturer leurs proies. La plupart des araignées sont terrestres, quelques unes se sont adaptées à une vie d’eau douce en faisant provision d’air pour la plongée. Elles mesurent de un à neuf centimètres. Les deux parties du corps, céphalothorax (tête et thorax) et abdomen postérieur sont reliées par un étroit pédicule qui confère à l’animal une grande souplesse. Le céphalothorax portent 4 paires d’yeux simples. La glande à venin est portée par la première paire d’appendices ou chélicères. Les deux suivantes ou pédipalpes, ressemblent à des pattes. Le cerveau présente des parties plus ou moins développées selon le sens, toucher, vision, utilisé par l’araignée pour localiser ses proies. Elles sont carnivores et se nourrissent exclusivement de proies vivantes.
Comment meurt un insecte ?
Un insecte n’a pas de peau : l’enveloppe de son corps s’appelle le cortex.
Lorsque l’on pulvérise un insecticide, une molécule rentre en contact avec le cortex et est aspiré (comme un buvard) dans celui-ci pour se fixer sur un centre nerveux.
C’est ainsi que l’insecte tombera paralysé mais pas mort.
L’insecte va mourir de faim ou de soif, en fonction de son cycle nutritif programmé. L’insecte va se dessécher car il n’a plus de réserves.
L'insecticide

Les insecticides ont une longue histoire marquée par le contraste entre l’efficacité obtenue contre les insectes nuisibles et la toxicité pour l’homme et l’environnement.
Aussi, le premier insecticide d’une certaine efficacité , le DDT s’est avéré toxique pour l’alimentation et fut interdit dans la plupart des pays.
D’autres substances contenant des hydrocarbures chlorurés, produisent des effets semblables.
Puis sont apparus des insecticides naturels à base de poudre de pyrèthre. Mais ils se dégradaient rapidement dans l’environnement et leur action ne durait pas.
Un progrès essentiel fut obtenu par la mise au point des poudres de pyrèthre résistant à la lumière, dont certains restaient stables pendant des semaines et se dégradaient rapidement au contact des éléments biologiques actifs.
Malgré tout, il y aura lieu d’utiliser deux types d’insecticides en fonction des deux grandes catégories d’insectes :
- pour les insectes volants, il s’agira d’effectuer une vaporisation dans l’atmosphère, donc un insecticide proche du produit sec.
- pour les insectes rampants, il y aura lieu de déposer de l’insecticide par un support mouillant.
Que faire avec les acariens ? 

Ce sont des monstres hideux, dignes des films d'épouvante les plus terrifiants. Pourtant, nous les côtoyons au quotidien, sans même avoir
conscience de leur présence. De qui s'agit-il? Des acariens, ces insectes microscopiques qui squattent nos habitations à notre insu. En fait, cette
présence est tout à fait naturelle ; mais elle peut cependant causer quelques désagréments : les acariens peuvent constituer une source d'allergie
chez certaines personnes.
De minuscules araignées. 

Vus au microscope, les acariens nous apparaissent comme de véritables petits monstres suscitant antipathie et dégoût. En réalité, les acariens font partie de la famille des arachnides. Ce sont donc de minuscules ( ils mesurent moins d'un demi-millimètre ) cousins des araignées, que l'on dénombre par millions dans nos literies, ainsi que dans la plupart des pièces de nos maisons et appartements. Sur terre, il existe près de 500 000 espèces d'acariens répertoriées, de l'acaropsis woodi, un parasite des abeilles qui ne mesure pas plus de 0,1 mm., à la tique, dont les plus gros spécimens peuvent atteindre une taille de 3 cm. Parmi ces multiples espèces, il en existe une vingtaine qui peuvent être présentes dans une habitation. Ces espèces ont une taille moyenne d'environ 0,3 mm, et chacune a son lieu de prédilection : matelas, moquette, cuisine, salle de bains, etc. 
Un habitat douillet. 
L'habitat idéal de l'acarien est un endroit plutôt humide (75% d'hygrométrie semblent le satisfaire  pleinement) , chaud (entre 26 et 32°C, ce qui au coeur d'un matelas ou d'une couette, correspond à une température de 21/22°C dans la pièce ) ... et près d'une source d'alimentation ( par exemple, squames et poils humains ou d'animaux, débris alimentaires). C'est pour cela que les acariens aiment se nicher dans les matelas, les moquettes, les meubles rembourrés, les tapis, les couvertures et édredons, les oreillers et coussins, ainsi que dans les jouets en peluche, les vêtements, et même la niche du chien ou la panière du chat : il leur faut un climat douillet. Ce qui explique, d'ailleurs, que les acariens ne se développent pas à partir de 1500 mètres d'altitude : ils ne peuvent survivre à l'air vivifiant, et aux fortes amplitudes thermiques, de la montagne. 

Une prolifération rapide.  

En revanche, en plaine, l'atmosphère de nos demeures est tout-à-fait propice à la vie des acariens, et ce pendant une période s'étalant du mois de mai au mois d'octobre. Une période qu'ils mettent à profit pour se reproduire, à un rythme effréné : une femelle pondant une cinquantaine d'oeufs toutes les 2 semaines, et un oeuf devenant adulte en seulement 3 semaines, la prolifération est très rapide. Sans même le savoir,
l'homme contribue également à la prolifération des acariens. En effet, nos conditions de vie ont énormément évolué au cours des dernières décennies. Ainsi, les habitations sont désormais beaucoup mieux chauffées en hiver que par le passé. De plus, le calfeutrage des fenêtres a été sensiblement amélioré , ce qui contribue à diminuer l'aération des logements. Ainsi, en améliorant son propre confort, l'homme a, pour ainsi dire, supprimé l'hiver pour les acariens. Ce qui contribue à l'allongement de leur cycle de développement, et donc à leur prolifération. 
La poussière de maison, ennemi n°1.  
Si de nombreux acariens vivent terrés au coeur de divers rembourrages, il existe quelques espèces,  essentiellement les dermatophagoides pteronyssinus et dermatophagoides farinae, qui se complaisent dans un milieu que même la plus experte des ménagères ne peut totalement éradiquer : la poussière. La poussière de maison est un mélange de différents éléments, en particulier d'origine humaine et animale (cheveux, poils, pellicules), de fibres, de spores de champignons, de plumes, de bactéries. Bref, une manne pour les acariens, qui se nourrissent de microparticules, et en premier lieu des desquamations humaines et animales. Ainsi, chacun de nous perd environ 1,5 g de squames par jour. Une quantité largement suffisante pour nourrir une population d'acariens ! Cela étant, comme la poussière de maison est de composition différente dans chaque ménage, la concentration en acariens est variable.  
Une source d'allergies 
En soi, les acariens sont tout à fait inoffensifs pour l'homme : ils ne contribuent à transmettre aucune maladie contagieuse. On peut même considérer qu'ils s'avèrent écologiquement utiles, dans la mesure où ils se nourrissent de nos micro-déchets, tels que les débris de peau et les poils. Normalement, cette cohabitation ne pose aucun problème. Cependant, les protéines de leur carapace et de leurs déjections contiennent des constituants pouvant s'avérer allergènes. Ainsi, dans une atmosphère sèche, surtout pendant la période de chauffage, les petits agglomérats d'excréments se fractionnent, et "tombent en poussière". Ces particules extrêmement fines se déposent sur les matériaux de leur entourage :
fibres des tapis et tissus d'ameublement, et le moindre déplacement d'air provoque leur mise en suspension dans l'atmosphère. Par exemple, il suffit de marcher sur de la moquette, de s'asseoir ou se relever d'un fauteuil pour libérer la poussière des couches superficielles. Il en va de même lorsqu'on refait les lits, quand on tapote un coussin, et aussi au moindre courant d'air. Ce sont ces microparticules qui peuvent s'avérer allergènes. 
 Des symptômes aisément repérables.  
Depuis quelques années, le nombre de personnes sensibles aux allergies a sensiblement cru. Ceci est dû à plusieurs facteurs, parmi lesquels figurent notamment une vie de plus en plus sédentaire (nous passons de moins en moins de temps au plein air), le confinement croissant de nos lieux de vie et de travail, et l'hérédité. En effet, un enfant dont les parents sont allergiques présente une risque accru de le devenir à son tour. Une personne sensible connaîtra des symptômes allergiques dès lors qu'un allergène, comme celui contenu par les déjections des acariens, entrera en contact avec leur peau et leur muqueuse respiratoire. S'ensuivront alors des réactions allergiques telles que rhume chronique, asthme bronchique et eczéma, entre autres. Suivant la gêne et son retentissement sur la santé du patient, l'allergologue  proposera divers types de traitement tels que des anti-allergiques, parfois associés à des anti-asthmatiques ; si l'allergologue estime que l'allergie aux acariens est prédominante et semble responsable de la maladie, il proposera au patient une désensibilisation (traitement de la cause). 

Aménager l'environnement domestique?  

En complément du traitement médical, une stratégie basée sur des mesures d'éviction des allergènes, donc des acariens, peuvent permettre de faire reculer l'allergie. Prises en amont, c'est-à-dire avant même la crise allergique, ces mesures peuvent permettre d'éviter au moins 70 % des asthmes allergiques. Le bénéfice sera d'autant plus important que ces mesures auront été prises précocément.La base de cette stratégie réside en une série d'actes simples, tels qu'un lavage régulier de la literie, l'installation de housses en plastique pour le matelas et l'oreiller, la suppression de tous les " nids à poussière " (moquette, peluche, rideaux, tapis ) , l'absence d'animaux de compagnie ( sauf poisson ou tortue), l'absence de tabagisme, ainsi éventuellement que des mesures diététiques, et enfin l'usage régulier de produit acaricide. L'application de ces mesures permettra de limiter fortement la présence d'acariens dans une pièce. 



jeudi 12 septembre 2002

Rénovation et entretien de vos sols

La rénovation et l'entretien de vos sols
DÉCAPER / DETACHER
1/ L'élimination des "voiles blancs" 
Les carrelages extérieurs ou intérieurs, anciens ou neufs (fin de chantier) peuvent présenter des remontées de sel, chaux, ciment, plâtre... qui forment des "voiles blancs". Deux solutions existent pour les éliminer :
- le décapage du sol  avec le décapant laitance de ciment de STARWAX. De par sa formule sans acide chlorhydrique, il préserve au maximum les joints et carrelages tout en ayant une efficacité optimum. Il élimine également les tâches de rouille. Les habitués de LIBERON choisiront LIBCOSOL, qui s'avère être aussi un puissant détartrant / nettoyant, idéal dans vos sanitaires...
- la suppression de l'acidité par "l'éliminateur d'efflorescence" AVELSOL LOUIS XIII. De formulation unique sans aucun acide, il agit tout en nourrissant en profondeur le carrelage, lui redonnant sa couleur et son aspect naturel (un peu comme un carrelage peut être beau humide). Ce dernier pourra, s'il est poreux, être entretenu régulièrement par la suite avec AVELSOL, car le produit n'obstrue pas les pores : "les matériaux peuvent respirer !"
2/ Le décrassage
Produits surpuissants de haute technicité, capables de décaper efficacement toutes les surfaces encrassées soit par des applications successives de cires ou d'émulsions auto-lustrantes (ionisées, métallisées, acryliques), soit par des produits d'entretiens qui "déposent" ou surdosés, soit par des graisses, cambouis ou de la crasse... les décapants sols doivent être choisis avec précaution :
- le décapant suractif N° 4 STARWAX est conseillé ainsi que le décapant décrassant LOUIS XIII, surpuissant et très économique avec des dilutions jusqu'à 1 litre pour 20 litres d'eau. Les moins courageux utiliseront le décapant sans rinçage de STARWAX, très efficace pour l’élimination des émulsions et autres protections...
- le "décapant pour sols universels suractif" de SPADO est le seul qui puisse s'uiliser sur parquet vitrifié.
Aucune trace de ces décapants ne doit subsister  sur le sol avant passage d'une protection de sol, donc un rinçage méticuleux s'impose. Cependant, les moins courageux peuvent remercier STARWAX pour la création du "super décapant sans rinçage" qui vous épargnera cette tâche.
3/ Élimination des taches grasses
LE DÉTACHANT SOLS POREUX de STARWAX pénètre dans le support et dissous localement les graisses alimentaires, huiles alimentaires, même anciennes. Il est souvent nécessaire de combiner son action avec de la terre de Sommières. Dans ce cas, le détachant solubilise la tache, et la terre de Sommières l'absorbe par capillarité, permettant ainsi aux graisses incrustées de remonter en surface.  
PROTÉGER
Une fois votre sol décapé, sec et totalement propre, il vous faut le protéger. Plusieurs solutions existent.
1/ L'imprégnation traditionnelle
(intérieur / extérieur)
Uniquement sur sols poreux, utilisez un imprégnateur à l'ancienne "St WANDRILLE". Il neutralise la porosité des carrelages, sature le support et facilite son entretien. Il assombrit les teintes naturelles du matériau. Ce produit formulé à l'huile de lin prépare une application réussie de cire STARLON anti-glissante ou de cire nourricière traditionnelle...
2/ L'imprégnation moderne dite "sèche"
(intérieur / extérieur)
Pour protéger définitivement carrelages, sols et matériaux poreux ou semi-poreux, contre les taches et salissures de toutes natures, utilisez l'imprégnateur anti-taches LOUIS XIII. Les derniers progrès techniques dans le domaine de l'imperméabilisation ont servi à l'élaboration de ce produit qui permet d'imperméabiliser en profondeur les matériaux poreux tout en préservant leur aspect naturel d'origine, le traitement étant complètement invisible.
En effet, contrairement aux productions classiques à base d'huile de lin, l'imprégnateur LOUIS XIII n'assombrit pas les teintes. Il supprime tout risque de formation de film plastique en surface et laisse respirer le support ! idéal sous les barbecues, dans les cuisines, pièces à risques et sols sensibles...
3/ Les émulsions protectrices
indispensables sur les sols plastiques, elles créent une véritable protection durable sur tout sol dur, carrelage ou marbre en le recouvrant d'un film brillant ; un "bouche-pore spécial sols poreux" STARWAX facilite la fixation des émulsions sur sols trop poreux...
- La Cire Ionisée STARWAX, précurseur améliorée sans cesse, demeure une référence depuis de nombreuses décennies...
- BLINDOR et son très haut brillant direct se décline en trois couleurs pour trois destinations :
         • BLINDOR INCOLORE pour toutes surfaces...
         • BLINDOR JAUNE réchauffe les parquets vitrifiés ou cirés.
         • BLINDOR ROUGE recolore tomettes et sols rouges.
ENTRETENIR 
Les sols protégés par une émulsion doivent être rechargés et nettoyés avec des shampooings auto-lustrant, utilisés pur ou dilués selon le brillant recherché (ammoniaque et produits chlorés sont bannis). Ces shampooings, STARWAX ou SOLDOR, peuvent être utilisés sur tous sols durs non protégés pour apporter leur effet brillant et protecteur...
Les savons noir nettoient, protègent et apportent des reflets satinés (en passant un chiffon de laine après séchage, vous augmenterez le brillant et la résistance aux taches d'eau... 
- Le véritable savon noir à l'huile de lin LOUIS XIII, formulé à l'ancienne redonne une beauté naturelle à tous vos carrelages, tomettes, carreaux de terre cuite, marbres, grès, cérame, faïences, émaux, céramiques, pierres naturelles, briques de parement, ardoises, comblanchien, etc...
- Le savon noir STARLIN lave et entretient tous les sols même plastiques... 
Nous proposons du savon noir en pâte pour vos propres préparations...
La patine LOUIS XIII incolore est un produit traditionnel  à base de cires qui nourrit en profondeur les carrelages, ce qui supprime l'effritement et l'usure dûs au dessèchement. Son emploi régulier protégera vos sols contre taches et souillure, tout en donnant un aspect chaud et brillant, très authentique, plus on frotte avec un chiffon de laine. La patine ravive les tons d'origine...
L'irisateur nacré LOUIS XIII donne un éclat satiné à tous les carrelages non émaillés tout en mettant en valeur leur tonalité naturelle ; il s'emploie régulièrement sans obstruer les pores permettant aux matériaux de respirer. Il assure une protection contre les souillures et est anti-glissant.
"Le nettoyant pour marbre et pierres polies brillantes" de LIBERON nettoie en douceur les sols, laisse une surface impeccable, sans trace et sans rincer. Utilisez la Potée de Brillantage pour repolir les surfaces usées, éliminer les taches superficielles et restaurer le brillant de vos marbres.
Le baume rénovateur marbre à la cire de carnauba LOUIS XIII est spécialement étudié pour embellir et protéger contre les taches et rayures  les marbres, granits, onyx, pierres polies de toutes commodes, cheminées, statues...
LIB FLUAT de LIBERON est l'antidérapant efficace par excellence ; sur bois verni ou ciré, marbre, pierres polies (...), il permet en une seule application de déposer un film superficiel qui protège contre les taches et ravive l'éclat des sols...
LE CAS PARTICULIER DES PARQUETS
1/ Sur les parquets industriels / vitrifiés
Traités en usine avec un vitrificateur,  vous devez les protéger avec une cire de protection autolustrant comme le BLINDOR JAUNE qui réchauffera le ton et apportera une brillance inégalable. L'entretien se fera alors avec le shampooing lustrant SOLDOR dilué ou le nettoyant doux pour parquets vitrifiés de LIBERON.
Pour les vitrifications très endommagées, utilisez le rénovateur pour parquets vitrifiés de LIBERON. Celui restaure les rayures superficielles et ravive le brillant des vitrifications ternies.
Pour les décrassages et l'élimination des surcharges de produits d'entretien, n'utilisez que le DÉCAPANT SOLS UNIVERSELS, le seul formulé pour ne pas noircir le bois (il est toujours préférable de faire un essai sur une partie visible).
2/ Sur les parquets traditionnels / cirés
Avant l'encaustiquage, il est possible de modifier la teinte du parquet par l'application d'une teinture à bois , cire teignante ou lasure colorée (...)
Il est ensuite très important d'appliquer la PROTECTION ANTI-TACHES POUR PARQUETS de LIBERON. Ce fond dur polyuréthane est spécialement étudier pour boucher les pores, imperméabiliser et protéger le bois avant mise en cire, tout en offrant une résistance exceptionnelle au passage. L'eau et les liquides malencontreusement renversés sur le parquet ne pénètreront plus dans le bois et ne le tacherons plus en profondeur...
L'entretien courant se fait à l'aspirateur avec passage d'une cire liquide ANTIQUAIRE à la cire d'abeille ou de gel de cire anti-taches STARLON (très antidérapant) décliné en incolore, jaune (bois clairs) et marron (bois foncés)...
Pour faciliter l'entretien, un parquet ciré (2 couches de cire minimum) peut être protégé par la CIRE HAUTE PROTECTION AUTOLUSTRANTE BLINDOR JAUNE. Cette cire le rendra plus brillant et protégé...
LE CAS PARTICULIER DES MOQUETTES ET TAPIS
Aucun sol n'atteindra le confort  des moquettes, mais celle-ci exigent des attentions particulières pour leur longévité et une bonne hygiène :
L'aspirateur est très pratique pour l'entretien journalier. Il aspire les poussières qui finiraient par s'accumuler à la base des poils (ce qui les cisaillent !). 
De préférence par temps sec, il est indispensable d'utiliser au minimum une fois par an un nettoyeur moquette avec injection / extraction. La droguerie montoise vous loue l'appareil pour la journée... Cette technique permet d'assainir et de nettoyer en profondeur votre moquette par l'utilisation de champooing assainissants / anti-allergènes / parfumés, et redresse les poils. 
Les aérosols sont proposés avec une formule dite"à mousse sèche" qui évite de mouiller la moquette. Ils nettoient surtout en surface et permettent un traitement même en période humide. On les emploiera également en complément d'un détachant tapis/moquettes qui, s'il a enlevé les taches, a pu laisser des marques de propreté. Les poudres nécessitent une utilisation plus longue et sont très adaptées à un usage professionnel (bureaux...). La moquette doit être détachée avant nettoyage et non l'ordre inverse.

Le conseil du droguiste : 
"Ne surdosez pas les produits, le résultat ne serait pas meilleur. Les fabricants indiquent toujours les doses optima après tests en laboratoire."

mercredi 11 septembre 2002

Colles à tout faire # 1

Colles à tout faire...
Simple, rapide, économique, et fiable, le collage est un procédé d’assemblage très prisé des bricoleurs. En effet, il donne dans de nombreux cas des résultats satisfaisants, en permettant notamment d’éviter des manipulations plus compliquées telles que perçage ou vissage.La première condition pour réaliser un collage réussi, c’est d’utiliser l’adhésif adapté. Or, il existe un risque réel de confusion dans la pléthore de produits, universels ou spécialisés, traditionnels ou synthétiques, qui sont disponibles sur le marché. Pourtant, on serait tenté de dire qu’entre l’homme et la colle, cela fait longtemps que… “Ça colle”…
Les colles traditionnelles
En effet, dès la plus haute antiquité, l’être humain a eu recours à des procédés d’assemblage. Au début, les hommes ont probablement utilisé des résines végétales, avant de découvrir les colles animales, dont certaines sont d’ailleurs encore usitées de nos jours par certains corps de métiers.
-COLLE DE POISSON : Employée par les peuples d’Asie mineure, c’est le plus ancien type de colle recensé. Elle fut importée en Europe par les Arabes, vers le VIème siècle. Cette colle prête à l’emploi était obtenue en faisant fondre la peau, les arêtes et les têtes de poisson dans de l’eau.
-COLLE DE PEAU DE LAPIN : Cette colle est apparue vers le XVIème siècle. Elle était notamment utilisée dans la préparation des apprêts en dorure sur bois, mais elle servait également, entre autres, pour l’impression des toiles de peintres et les polychromies aqueuses sur bois.
Les colles à bois
Certains corps de métiers utilisent encore de nos jours des colles de facture traditionnelle. C’est le cas notamment des artisans de la filière bois (menuisiers, ébénistes, marqueteurs), qui ne dédaignent pas pour autant des produits plus modernes.
-COLLE DE POISSON RUSSE : Cette variante de la colle de poisson, obtenue à partir de la vessie natatoire de l’esturgeon, fut utilisée par les plus grand ébénistes, comme André-Charles Boulle.
-COLLE D’OS EN PERLES/COLLE DE NERFS EN GRAINS : Extraites respectivement des os et des nerfs de bovins, ces colles fortes se préparent avec addition d’eau et chauffage au bain marie. Pour obtenir un rendement maximum du collage, les artisans dosent ces deux colles dans une proportion “2/3 colle d’os-1/3 colle de nerfs”.
-COLLE BLANCHE : Utilisée pour les assemblages et placages de tous bois, et de leurs dérivés, cette colle élaborée à partir de résines acryliques ne tâche pas. Elle présente en outre le double avantage d’être invisible après séchage, et d’être ininflammable. En revanche, cette colle n’est pas adaptée aux collages en extérieur, et il convient d’éviter tout contact du produit avec du métal ou des traces de rouille.
-COLLE BOIS RAPIDE : Il s’agit d’une version “renforcée” de la colle blanche, destinée tant aux bois non ignifugés qu’à certains matériaux poreux comme le carton ou le papier. Aux qualités de la colle blanche, ce produit ajoute un temps de prise très rapide.
-COLLE BOIS EXTÉRIEUR : Cette colle blanche a été spécifiquement étudiée pour résister à l’humidité, et bénéficie du classement professionnel D3. Elle est recommandée pour les menuiseries intérieures en pièces humides (cuisine, salle de bain), et pour les menuiseries extérieures peintes, lasurées ou vernies après assemblage.
Il convient de noter que le lavage des outils ainsi que le nettoyage des tâches fraîches causées par les colles blanches se font simplement à l’eau chaude. Les traces de colle sèche, peuvent, elles, être retirées avec une solution de vinaigre blanc dans de l’eau.
Enfin, signalons que toutes les colles à bois nécessitent de maintenir les pièces à assembler sous serrage.
Les colles d’assemblage
Les progrès technologiques accélérés de l’ère contemporaine ont contribué au remplacement généralisé des colles traditionnelles par des produits de synthèse extrêmement efficaces et simples à employer.
-LES COLLES CYANOACRYLATES : Ces colles “universelles”, plus connues du grand public sous des noms contenant le terme “glue”, ont une prise quasi-instantanée, et elles sont extrêmement puissantes. Si elles permettent de réparer et fixer la plupart des objets de la vie quotidienne en quelques secondes, elles sont aussi adaptées aux travaux de précision et aux matériaux spécifiques comme le verre.
Ces colles existent sous forme liquide ou en gel (pour les surfaces verticales). Leur grande polyvalence ne doit cependant pas occulter le fait que les cyanoacrylates sont des produits chimiques toxiques, qu’il faut à tout prix éviter d’inhaler, et qui ne doivent en aucune manière entrer en contact avec la peau ou avec les yeux.
-LES COLLES DE CONTACT : Ces colles multi-usages, élaborées à base de résines et de solvants, sont très puissantes, et on peut les utiliser sur tous supports. Elles servent notamment pour l’assemblage de matériaux de nature différente, du bois au caoutchouc en passant par le cuir.
Très simples à utiliser, ces produits présentent en outre l’avantage d’exister sous plusieurs types de conditionnement, les plus courants étant les colles liquides, qui existent aussi en version transparente, pour les matériaux tels que l’altuglas, et les aérosols, qui autorisent sous certaines conditions un repositionnement du collage.
-LES COLLES NÉOPRÈNE : Il s’agit, là aussi, de produits multi-usages de grande puissance. Issues d’une solution de résines et de caoutchouc dans des solvants, ces colles peuvent être utilisées pour assembler des matériaux de nature différente sur tous supports, et elles disposent d’une excellente résistance à la chaleur.
Ces colles sont le plus souvent proposées sous forme liquide ou en gel. Celui-ci sera particulièrement recommandé pour les surfaces verticales, et pour les supports poreux. En revanche, il est essentiel de noter que les colles néoprène sont absolument incompatibles avec les polystyrènes. En outre, elles présentent l’inconvénient d’être inflammables.
-LES MASTICS DE COLLAGE : Ces mastics, plus particulièrement destinés au bâtiment, peuvent être utilisés en extérieur. Ils ont une bonne tenue dans le temps et une bonne résistance aux variations de température ainsi qu’aux rayons ultraviolets. Ces produits existent sous de nombreuses formules, propres à chaque type d’activité : étanchéité, verres et miroirs, joints de dilatation, etc…
-LES COLLES MASTICS SANS SOLVANT : ces produits récemment apparus sont plus particulièrement destinés à des fixations en intérieur. Ces colles permettent d’assembler les matériaux les plus divers (bois, plastique, métal, polyuréthane, polystyrène, pierre, briquettes, carrelage) sur le béton, les parpaings, la brique, la plâtre, le ciment ou le carrelage.
Outre un confort d’application optimisé (ils sont inodores et nettoyables à l’eau), ces produits offrent une grande rapidité de prise. De plus, ils résistent à l’humidité et à la chaleur, permettent de rattraper les petites irrégularités du support, et peuvent même se peindre. Enfin, il convient de noter que ce type de produits, élaborés en base aqueuse, contribue à sauvegarder l’environnement.
Réussir un assemblage
Si les colles modernes simplifient grandement la vie des bricoleurs, il existe cependant certaines règles simples à appliquer qui garantiront aux assemblages une solidité et une durée dans le temps optimisées. En voici un bref aperçu :
Tout d’abord, et même si ça semble évident à tous, rappelons que dans tous les cas, les supports d’assemblage doivent être solides, sains, secs et propres. N’oubliez pas de les dépoussiérer et de les dégraisser!
Par ailleurs, il existe nombre de petites astuces très simples, qui permettent d’optimiser un assemblage. Voici donc quelques unes, qui vous permettront de contempler vos collages avec une légitime fierté.
-ASSEMBLAGES AVEC DE LA COLLE UNIVERSELLE : le résultat optimum sera obtenu avec une couche de colle aussi fine que possible. Pour des collages très jointifs, ou pour consolider des objets simplement fendus, il conviendra de faire pénétrer la colle par infiltration, en la déposant sur la fissure.
Une fois le collage réalisé, évitez de vérifier immédiatement le résultat du collage : toute manipulation avant sa prise définitive affaiblit le joint de colle. En revanche, on appréciera de savoir que ce type de collage résiste au lave-vaisselle et aux fortes variations de température.
-ASSEMBLAGES AVEC DES COLLES NÉOPRÈNES : le séchage de la colle peut être accéléré en utilisant un sèche cheveux. De plus, il convient de savoir que c’est lorsque la colle ne poisse plus sous les doigts que l’on peut assembler les deux surfaces préalablement encollées.
-ASSEMBLAGES AVEC UN MASTIC DE FIXATION MULTI-USAGES : en cas de débordement, le joint de colle peut être peint sans préparation spécifique.
Ensuite, n’omettez pas de lire la notice jointe à la colle que vous utilisez. En effet, les différents produits ont des caractéristiques et des modes d’emploi qui leur sont propres. Il en va de même pour les temps de séchage.
Enfin, ne négligez jamais les consignes de sécurité : ne laissez jamais un produit adhésif à portée des enfants, et prenez garde aux produits inflammables, tels les aérosols, ou aux colles contenant des solvants, qui sont à la fois volatiles et toxiques.
Si vous avez le moindre doute, prenez le temps de consulter l’emballage du produit. Les caractéristiques et précautions d’emploi, ainsi que les mesures à prendre en cas d’incident, y seront forcément mentionnées.
Papiers peints : décoller, pré encoller, coller.
Poser un papier peint n’est pas, en soi, une opération extrêmement compliquée. Encore faut-il, si l’on veut obtenir un beau résultat, et s’assurer une bonne durée dans le temps, prendre certaines précautions…
-LE DÉCOLLEUR DE PAPIER PEINT : Les logements ne sont pas éternellement neufs, et il est le plus souvent nécessaire de décoller l’ancien papier peint avant d’en poser un nouveau. Il existe depuis quelques années des produits qui permettent aux bricoleurs de faire l’économie d’un outillage à vapeur, onéreux et peu simple d’utilisation.
Elaborés à base de tensioactifs non ioniques en solution aqueuse, ce qui les rend presque totalement biodégradables, efficaces sur la plupart des surfaces (papiers peints, vinyls, revêtements à envers papier), ces décolleurs sont d’une utilisation simple et rapide.
Il suffit en effet de diluer le produit dans de l’eau, de préférence tiède, et de l’appliquer abondamment sur les surfaces à nettoyer avec une éponge, une brosse ou un rouleau, puis de laisser agir quelques minutes avant de décoller le vieux papier avec un couteau à enduire. Il conviendra toutefois de répéter cette opération autant de fois qu’il y aura de couches de papier peint à retirer.
-LE PRÉ-ENCOLLEUR : Une fois que les murs ont été nettoyés, et avant de poser le papier peint proprement dit, il sera préférable d’avoir recours à un pré encolleur. Ce produit, à base d’amidon pré gélatinisé, est particulièrement conseillé en préparation de la pose de papier préencollé. .
En préparant et renforçant les fonds poreux et absorbants tels que plâtre, panneaux de contreplaqué ou d’aggloméré, et enduits à l’eau, le pré encolleur supprime les risques de décollement et optimise l’adhérence des colles. De plus, il durcit et améliore la résistance du mur. Enfin, il permet un ajustage facile et rapide des lés lors de la pose du papier peint.
Il convient de noter qu’une fois appliqué sur le mur, le pré encolleur conservera toutes ses caractéristiques, jusqu’à plusieurs mois après le séchage.
-LES COLLES À PAPIER PEINT : La plupart des colles à papier peint sont préparées à base d’éther d’amidon, et ont donc des caractéristiques relativement similaires. Cela étant, il convient de soigneusement choisir la colle qui sera employée, en fonction notamment de la densité et de la texture du papier peint.
Une colle à papiers peints universelle sera parfaitement adaptée aux papiers peints courants (légers, lavables, lessivables). D’une préparation et d’un emploi aisés, elle autorise un ajustement rapide et facile des lés, tout en assurant un collage final très résistant.
Une colle à papiers peints épais (ou à papiers peints expansés et spéciaux) sera plus adaptée si vous voulez poser un papier peint plus lourd (brossable, gaufré, duplexé, etc). Sa composition renforcée assurera un collage de très bonne tenue dans le temps, sans pour autant interférer sur la facilité de la pose.
Enfin, pour tous les papiers peints vinyls, que l’on trouve le plus souvent dans les cuisines et les salles de bain, ainsi que pour les pailles, les papiers métallisés et floqués, il conviendra d’utiliser une colle à papiers peints vinyls. Ce produit spécifique facilite en effet la glisse des lés sur le mur.
Dans tous les cas, il conviendra d’enlever délicatement, au fur et à mesure de la pose, les excédents de colle avec une éponge humide. Après la pose, le nettoyage des outils se fait aisément à l’eau tiède.
Nettoyer une tache de colle.
Enfin, il peut arriver que, pendant vos travaux de collage, se produise un petit accident, et qu’une tache de colle vienne souiller votre mobilier. Dans la plupart des cas, ce type de problèmes peut être résolu, grâce notamment à des produits adaptés.
Parmi ceux-ci figure notamment l’acétone. Cette matière a pour propriété de dissoudre la cellulose, qui est un composant assez fréquent des colles… Mais aussi de certains tissus! Il faut donc prendre garde de ne jamais utiliser l’acétone sur des fibres cellulosiques car vous risqueriez alors d’endommager gravement le tissu ainsi traité.
Pour nettoyer une tache due à de la colle cellulosique, commencez par gratter la tache avec le dos d’un couteau, puis dissolvez-la avec de l’acétone. Lavez ensuite avec de l’alcool à 90°, puis rincez à l’eau claire.
Pour une tache de colle affectant de la moquette, il conviendra dans un premier temps d’essayer de tamponner superficiellement les fibres avec de l’eau chaude. Si la colle ne se dissout pas, vérifiez la matière de votre revêtement. Pour une moquette en laine, essayez l’acétone. Mais si le revêtement est en acrylique ou en nylon, préférez- un mélange composé de 50 % d’alcool à 90°, et de 50 % d’eau.
Quoi qu’il en soit, ne perdez jamais de vue que l’acétone est un produit très volatil qui peut s’avérer toxique. En conséquence, prenez garde, lorsque vous manipulez cette matière, de ne pas en inhaler les vapeurs.